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pour l’emploi, salariés permanents et intermittents, pour les conditions de travail et les droits sociaux !

Paris le 11 juin 2014

Cher-e-s Camarades,

Comme vous le savez déjà, la Fédération CGT du Spectacle et ses syndicats appellent àune mobilisation lundi 16 juin, àl’occasion de la réunion du Conseil National des Professions du Spectacle, que préside Aurélie Filipetti. Des préavis de grève ont étéposés àcette occasion, dans les champs du spectacle vivant, du cinéma, de l’audiovisuel…

Les professionnels ont toutes les raisons d’exprimer leurs colères !

D’une part, les budgets du ministère de la Culture subissent une politique d’austéritésans précédent depuis 2012, et les collectivités territoriales, elles-mêmes frappées par les diminutions de crédit de l’Etat, sont contraintes de réduire les aides qu’elles attribuaient ànos secteurs.

Malgré les annonces de la Ministre concernant le maintien des crédits alloués à la création (la fameuse ligne budgétaire 131), sur le terrain, toutes les structures artistiques et culturelles sont touchées par ces baisses, quelle que soit leur taille. Ce sont autant de postes gelés, d’emplois détruits, de conditions de travail durcies, ou d’artistes ou de techniciens qui voient des projets annulés. Ce sont les missions de service public de la Culture qui sont affaiblies.

On annonce de nouvelles coupes claires - les derniers arbitrages budgétaires se chiffreraient

àune baisse de 15 % des crédits de notre ministère de tutelle ! 

La culture est un investissement d’avenir, pour l’émancipation des femmes et des hommes, contre les replis identitaires. La culture est un investissement qui a su démontrer ses retombées sur l’économie et sur l’emploi. Nous devons continuer àle faire entendre !

D’autre part, la convention d’assurance chômage a été négociée en début d’année, dans un cadre inacceptable de déni de démocratie. Non seulement nous n’avons pas pu poser sur la table nos propositions pour une réforme juste, efficiente et pérenne des annexes 8 et 10, mais ces négociations ont étépipées par des arrangements de couloir entre le MEDEF et les signataires. La convention d’assurance chômage va durcir encore l’accord inique de 2003, et précariser encore les conditions d’existence d’un certain nombre de précaires.

A l’heure où nous écrivons ce texte, le Ministre du travail ne démord pas de sa volonté d’agrément,  malgré la mobilisation des professionnels ou des élus demandant que le texte ne soit pas agréé par l’Etat. La CGT a déposé un référé au tribunal de grande instance, contre les signataires de l’accord, afin de dénoncer la déloyauté des négociations. Le jugement pourra nous aider à faire pencher la balance en notre faveur, contre l’agrément et pour l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.

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